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Rupture de commun accord du contrat de travail

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Qu'est-ce qu'une rupture de commun accord d'un contrat de travail ?

La rupture de commun accord, également appelée résiliation à l'amiable ou rupture conventionnelle, est une méthode par laquelle l'employeur et le salarié conviennent ensemble de mettre fin au contrat de travail.

Contrairement à un licenciement ou une démission, c'est une procédure qui repose sur un accord mutuel, et qui permet aux deux parties de définir ensemble les conditions de la rupture. Cela inclut notamment la date de fin du contrat, ainsi que, dans certains cas, une indemnité versée au salarié pour ses services rendus.

La rupture de commun accord est valable pour tous les types de contrats de travail, qu'il s'agisse d'un contrat à durée indéterminée (CDI), d'un contrat à durée déterminée (CDD), d'un contrat de remplacement, ou encore d'un contrat de travail étudiant ou domestique.


Quels types de contrat de travail peuvent être rompus de commun accord ?

La rupture d'un contrat de travail de commun accord est valable pour tout type de contrat. Les principaux types de contrats concernés sont les suivants :

  • Contrat de travail étudiant : Destiné aux étudiants, il permet de travailler durant les périodes de vacances scolaires ou en parallèle des études.
  • Contrat de travail à durée indéterminée (CDI) : Utilisé pour des emplois permanents. Il n'a pas de date de fin spécifique et continue tant que l'employeur et le salarié ne le résilient pas.
  • Contrat de travail à durée déterminée (CDD) : Utilisé pour des missions temporaires, il a une date de fin clairement définie.
  • Contrat de travail domestique : Utilisé pour les emplois liés aux services domestiques, comme le ménage ou la garde d'enfants.
  • Contrat de travail pour un travail nettement défini : Utilisé pour la réalisation d'un travail spécifique ou d'une tâche précise. Ce contrat prend fin dès que le travail est terminé, sans qu'une date précise soit nécessaire. Par exemple, la rénovation d'un immeuble sur une période de 6 mois, la mise en place d'un festival annuel, ou encore le développement d'une application mobile dédiée à un événement particulier.


Est-il obligatoire de rédiger un écrit pour une rupture de commun accord ?

En Belgique, il n'est pas obligatoire de formaliser une rupture de commun accord par écrit, mais cela est fortement recommandé.

Un document écrit permet de clarifier les conditions de la rupture, telles que la date de fin du contrat ou les indemnités prévues. Il apporte également une protection aux deux parties, en évitant les malentendus et en garantissant un accord clair en cas de désaccord ultérieur.


Quelle est la différence entre une rupture de commun accord et un licenciement ?

Une rupture de commun accord se fait par consentement mutuel entre l'employeur et le travailleur. Les deux parties négocient ensemble les conditions de la rupture, comme la date de fin du contrat et les éventuelles indemnités. Elle peut être utilisée pour mettre fin à tout type de contrat (CDI, CDD, contrat de remplacement) et ne requiert pas de préavis, sauf si les parties en conviennent.

À l'inverse, un licenciement est une décision unilatérale de l'employeur, généralement fondée sur des motifs économiques, disciplinaires ou liés à la performance du salarié. Le licenciement impose à l'employeur de respecter certaines obligations légales, comme un délai de préavis ou le versement d'une indemnité compensatoire en cas de licenciement sans faute grave

Quid lors d'une démission ?

Lors d'une démission, contrairement à la rupture d'un commun accord, c'est le travailleur qui prend seul la décision de quitter son poste. Ce départ nécessite le respect d'un préavis, sauf si une dispense est négociée avec l'employeur. La démission ne nécessite pas l'accord de l'employeur et ne donne pas droit aux indemnités de rupture, contrairement à une rupture conventionnelle qui est le fruit d'une négociation entre les deux parties.


Que faut-il faire pour que la rupture de commun accord soit valide ?

Pour être valide, une rupture de commun accord en Belgique doit respecter plusieurs critères clés :

  • Consentement librement négocié : La rupture doit être le résultat d'une négociation libre entre l'employeur et le travailleur. Aucune des deux parties ne doit subir de pression ou être contrainte d'accepter la rupture.
  • Accord mutuel sur les conditions : Les deux parties doivent s'entendre sur les détails essentiels de la rupture, notamment :
    • La date de fin du contrat de travail.
    • Le montant des indemnités éventuelles à verser au travailleur.
  • Aucune manipulation ou fraude : La rupture ne doit pas être conclue sous des conditions frauduleuses ou en raison de menaces ou manipulations.
  • Pas de licenciement déguisé ni de démission forcée : La rupture ne doit pas servir de couverture à un licenciement déguisé par l'employeur, ni forcer le travailleur à démissionner contre sa volonté.
  • Respect des droits du travailleur : La rupture doit respecter les garanties légales prévues pour protéger le travailleur, notamment les droits à des indemnités ou à un préavis, sauf si les parties en conviennent autrement.


Qui doit signer une rupture de commun accord ?

Une rupture de commun accord doit être signée par les deux parties, c'est-à-dire l'employeur et le travailleur. La validité de cette convention repose sur le consentement mutuel des deux parties. Il est donc nécessaire que l'employeur (ou son représentant légal) et le travailleur apposent leur signature sur le document de rupture.


Dans quelles situations est-il interdit de rompre un contrat de travail de commun accord ?

La rupture d'un contrat de travail de commun accord est interdite dans certaines situations pour protéger les droits des travailleurs. Voici les principaux cas où elle n'est pas permise :

  • Consentement forcé ou manipulé : Si l'une des parties (employeur ou travailleur) subit des pressions, des menaces, ou est trompée lors de la négociation de la rupture, celle-ci est considérée comme invalide. Par exemple, si un employeur force un travailleur à signer la rupture sous la menace de représailles, cela constitue un vice du consentement.

  • Démarche collective de restructuration : Dans le cadre d'un licenciement collectif ou d'une restructuration, la rupture d'un commun accord ne peut être utilisée pour contourner les procédures légales en matière de licenciement collectif. Dans ces cas, des mesures spécifiques s'appliquent pour protéger les droits des travailleurs concernés.

  • Contournement des droits de licenciement : Une rupture de commun accord ne doit pas être utilisée pour priver un travailleur de ses droits légaux, comme les indemnités de licenciement ou le respect du préavis. Par exemple, un employeur ne peut pas proposer une rupture de commun accord simplement pour éviter de payer les indemnités dues en cas de licenciement.


Que faut-il faire avant de rompre un contrat de travail de commun accord ?

Tout d'abord, il faut prévoir un entretien préalable entre l'employeur et le travailleur pour discuter des conditions de la rupture, telles que la date de fin de contrat, les indemnités prévues, et autres éléments pertinents. Cet échange permet de s'assurer que la décision est bien prise de commun accord et en toute transparence.

Durant cet entretien, le salarié et l'employeur peuvent également envisager une assistance. Il est recommandé que le travailleur soit accompagné par un représentant syndical ou un délégué du personnel, pour garantir un équilibre dans les négociations.


Le travailleur peut-il se faire assister lors de l'entretien pour une rupture de contrat de commun accord ?

Oui, le travailleur a la possibilité de se faire assister par un représentant du personnel (délégué syndical, ou autre) ou un travailleur de son choix de l'entreprise. Dans ce cas, l'employeur pourra également bénéficier de ce droit.

Il est déconseillé pour l'employeur de se faire assister si le travailleur ne l'est pas, car cette situation peut amoindrir l'équilibre de la négociation.


Que faut-il faire après avoir rédigé la convention de rupture ?

Après avoir rédigé la convention de rupture, il y a plusieurs étapes importantes à suivre :

  • Imprimer et signer la convention en deux exemplaires originaux et la faire signer par les deux parties.
  • Conserver les exemplaires signés.
  • L'employeur doit remettre au travailleur plusieurs documents comme le C4 (formulaire de fin de contrat), un certificat de travail, et un décompte final des salaires et indemnités dues.


Quand prend effet la rupture de contrat ?

La rupture de contrat de travail de commun accord peut prendre effet immédiatement ou à une date ultérieure, selon ce qui est convenu entre l'employeur et le travailleur. Cette date doit être mentionnée dans l'accord écrit qui formalise la rupture.

Il n'y a pas de délai de préavis à respecter, sauf si les deux parties en décident autrement.


Quels sont les documents à remettre au travailleur après la rupture de contrat ?

Après la signature d'une convention de rupture de commun accord, plusieurs documents doivent être remis au travailleur, parmi ces documents figurent :

  • Le certificat de chômage (C4) : Il doit être remis par l'employeur et permettra au travailleur de s'inscrire auprès de l'ONEM ou de son syndicat.
  • Le certificat de travail : Ce certificat doit mentionner la durée exacte du contrat de travail (date de début et de fin) ainsi que la nature des fonctions exercées par le travailleur.
  • Le décompte de sortie : Ce document récapitule les montants restants dus au travailleur, tels que les salaires impayés, les indemnités éventuelles ou les avantages non perçus.


Quelles sont les conséquences pour le travailleur après avoir rompu un contrat de commun accord ?

Dans le cas d'une rupture de commun accord du contrat de travail, le travailleur accepte librement de rompre son contrat de travail. Ce choix du travailleur implique deux conséquences :

  • La perte du droit du travailleur à l'indemnité de rupture ou compensatoire de préavis

Cependant, le travailleur et l'employeur peuvent convenir librement d'une indemnité : prime de 13ème mois (si le travailleur avait une ancienneté d'au moins 6 mois dans l'entreprise, et est calculée proportionnellement aux mois prestés), indemnité de congé payé (calculée en fonction du nombre de congés payés non pris), double pécule, indemnité exceptionnelle en guise de récompense pour les services accomplis (passible de cotisations sociales et soumise au précompte professionnel), etc.

  • La perte du droit du travailleur au chômage

En effet, l'ONEM considère que le travailleur n'a pas été mis au chômage involontairement dans le cadre d'une rupture à l'amiable. Cela peut entraîner une exclusion temporaire des allocations de chômage, généralement pendant une période allant de 4 à 52 semaines, selon les circonstances.


Le droit au chômage est-il maintenu après avoir rompu un contrat de commun accord ?

Non, après une rupture de commun accord, le travailleur n'a plus droit immédiatement aux allocations de chômage.

En Belgique, l'ONEM considère que le travailleur n'a pas été mis au chômage involontairement dans le cadre d'une rupture à l'amiable. Cela peut entraîner une exclusion temporaire des allocations de chômage, généralement pendant une période allant de 4 à 52 semaines, selon les circonstances.


Que doit contenir une convention de rupture de commun accord du contrat de travail ?

Pour être complète, une convention de rupture du contrat de travail doit inclure :

  • La date de rupture du contrat de travail.
  • Le montant de l'indemnité éventuelle versée au travailleur.
  • Les conditions spécifiques négociées, comme les obligations de discrétion ou de non-concurrence.


Quelles lois sont applicables à une convention de rupture de commun accord du contrat de travail ?

Code civil - LIVRE V : "Les obligations "

  • Article 5.69 : Principe de la Convention-Loi
  • Article 5.70 : Conditions de Révocation des Conventions
  • Article 5.73 : Exécution de Bonne Foi des Conventions

Arrêté royal du 25 novembre 1991 portant réglementation du chômage

  • Article 44 : Privation involontaire de travail et de rémunération
  • Article 51 : Chômage par suite de circonstances dépendant de la volonté du travailleur
  • Article 52bis : Sanctions pour refus d'emploi ou non-présentation
  • Article 53 : Effets des décisions d'exclusion
  • Article 53bis : Avertissements et sursis

Arrêté ministériel du 26 novembre 1991 portant les modalités d'application de la réglementation du chômage

  • Articles 18 à 33 : Privation de rémunération - Activités et allocations


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